RÉÉCRIRE L’HISTOIRE DES SCIENCES

livre015Pourquoi j’ai écris ce livre ?

L’histoire n’a voulu retenir des « Sciences Arabes » que son foisonnement mathématique, et a muré dans un relatif silence l’immense travail accompli en médecine, en géographie, en sociologie et surtout en « Astronomie ».

Il est vrai que la mission que les astronomes eux-mêmes assignaient a leur discipline-la pure description des formes laissait peu de place aux fatalises intellectuelles : leur fonction n’était pas d’inviter, mais d’observer le ciel et de prévoir avec plus de précision possible les événements cycliques.

De fait, ils ont accumulé une quantité impressionnante de mesures et de calculs affinés, siècle après siècle. Et ce, grâce à une profusion d’instruments qu’ils n’ont cessé de perfectionner, comme la sphère armillaire, le cadran méridien, la règle parallactique…  ou encore l’astrolabe qui permet, grâce à deux plan articulés la mère et l’araignée-de retrouver les coordonnés des corps célestes pour une latitude donnée.

Ce travail de mesure a mobilisé des énergies folles, au sein des observatoires prestigieux, comme celui de Maragha, construit au XIIIème  siècle au nord ouest del’Iran actuel. Nulle théorie majeure n’en est sortie. Mais les astronomes arabes ont laissé un trésor d’observations dans lequel l’Europe saura puiser lorsqu’elle accomplira, quelques siècles plus tard, sa révolution copernicienne.

Bouraoui ben Ali

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