LA FORCE DU COLLECTIF OU 1+1=3

 

« … Non seulement le groupe est un reservoir de savoirs, d’expériences et de contacts, mais le fait de réfléchir ensemble démultiplie le champ d’application de ces savoirs, de ces expériences et de ces contacts. L’intelligence collective que l’on peut résumer par l’équation : 1+1=3. L’innovation ordinaire, ainsi que je l’appelle, désigne cette capacité de capter l’inventivité de tous et pas uniquement de ceux qui sont payés pour faire de la recherche et du développement. L’autre doit permettre a chacun de se dépasser et d’aller plus loin. Chacun doit ainsi reconnaitre qu’il a besoin des autres et de leurs retours sur ce qu’il fait pour mieux se connaitre lui-même. »

Une Nouvelle Ere, de Michel Hervé     

Béchir Salem Belkhiria, l’homme qui a introduit les cercles de qualité en Tunisie

Le 26 novembre 1985, Béchir Salem Belkhiria (BSB)  décédait, suite à une crise cardiaque foudroyante. L’un des derniers défis  lancé par BSB, au début de cette même année ; l’invitation lancé à un certain Naoto SAZAKI, professeur d’une université japonaise de management, de visiter la Tunisie. BSB avait eu, encore une fois, une idée innovante et mal comprise à l’époque : initier les tunisiens aux techniques des cercles de qualité à la japonaise. A partir de cette date et tout au long de la deuxième moitié des années 80, Naoto SAZAKI effectuera plusieurs visites en Tunisie. Il a ainsi, animé des dizaines d’ateliers et sera à l’origine des prix décernés aux meilleurs cercles de qualité tunisiens.
La technique des cercles de qualité demandait trop de rigueur : réunions après les heures de travail, entre les employés d’un même atelier, pour trouver ce qui ne marche pas, le quantifier, le corriger et vérifier statistiquement les résultats.

C’est l’une des raisons pour laquelle les entreprises tunisiennes ont vite abandonné la démarche japonaise  au profit d’une démarche plus souple, celle anglo-saxonne de l’ISO 9000 (Normes d’origines anglaises)  au courant des années 90. La qualité devient une affaire d’ingénieurs et non pas de simple ouvriers. Le site tunisien  Forum qualité, lancé il y a juste cinq ans, a retracé toute cette période.Il a même essayé de reprendre contact avec Naoto SAZAKI, sans succès.

Au mois de novembre 2014 et à l’occasion de la journée mondiale de la qualité, forum qualité a invité en Tunisie un autre japonais : le professeur Yoshito Hirabayashi.  Il est l’actuel président d’un groupe privé, Directeur de la Société japonaise pour le contrôle de la qualité (JSQC), Vice-président de l’Académie Japonaise pour la planification environnementale, chercheur universitaire, membre du comité japonais ISO / TC 176 / SC2 (ISO9001), membre du comité japonais ISO / PC283 (ISO45001) et membre au Cabinet du Gouvernement du Japon.

Le site forum qualité a tenu, 29 ans  après le décès de BSB, à rendre hommage au génie d’un homme d’affaires qui aimait son pays et à écrire, par la même occasion, une nouvelle page de la démarche qualité en Tunisie.

(Leaders 2014)

H. Bourguiba le symbole éternel !

Seize ans après sa disparition, le leader Habib Bourguiba reste toujours aux yeux des plus avertis des observateurs politiques et historiens du monde un symbole pour la quasi-totalité des tunisiens et un Homme exemplaire dans ses visions et se claire voyance .

16 ans après sa disparition et 39 ans après son renversement du pouvoir, personne ne peut nier à Bourguiba ses réalisations majeurs pour son éternelle patrie la Tunisie.

Depuis son premier retour de France en 1927 il entamât une longue carrière de militantisme  au cours de la quelle il  à connu répression, prison et exil jusqu’à ce que la Tunisie obtienne son indépendance en 1956. Il entamât le bâtissage de l’état moderne et souveraine avec   l’émancipation de la femme, en promulguant le Code du statut personnel, l’unification de la magistrature, l’établissement de la première république et surtout l’instauration d’un système éducatif obligatoire et gratuit (40% de budget de l’état était alloué à l’éducation)…

Si quelques unes de ses choix politiques n’étaient pas les bonnes (présidence à vie, et empêchement d’un véritable pluralisme politique,…), il reste de même, le leader suprême aux yeux de la plupart des tunisiens, qui témoignent jour après jour leurs rattachement a celui, qui est aujourd’hui, un symbole sans équivoque:Visionnaire, claire voyant et grand stratège qu’il était, Bourguiba est toujours vivant dans nos esprits et c’est l’essentiel et comme on dit : «un peuple sans histoire est un monde sans âme ».

Habib Bourguiba (1903-2000): Citations du Leader ...

تـــــــــــــــــــونــــــــــــــــس

مدينة بأرض المغرب كبيرة على ساحل البحر ، قصبة بلاد افريقية. اصلح بلادها هواء و اطيبها ماء و اكثرها خيرا ! و بها من الثمار و الفواكه مالا يوجد في غيرها من بلاد المغرب حسنا و طعما : فمن ذلك لوز عجيب يفرك باليد , و ا’كثرها في كل لوزة حبتان . و بها الرمان الذي لا عجم له مع صدق الحلاوة. والاترج الذكي الرائحة البديع المنظر، و التين الحازمي الاسود الكبير الرقيق القشر الكثير العسل، لا يكاد يوجد فيه بزر، و السفرجل الكبير جدّا العطر الرائحة، و العنّاب الكبير كلّ حبة منه على حجم جوزة، و البصل العلوري على حجم الاترج مستطيل صادق الحلاوة.

و بها أنواع من السمك عجيبة لا ترى في غيرها، يرى في كلّ شهر نوع من السمك خالفا لما كان قبله، فيملح و يبقى سنين صحيح الجرم طيب الطعم. و منها نوع يقال له البقونس , يقولون : لولا البقونس لم تخالف أهل تونس .

و بين تونس و القيروان ثلاثة أيام , بينهما موضع يقال له  محقة , بها أ مر عجيب، و هو أنه إذا  كان أوان  الزيتون قصدته الزرازير , وقد حمل كلّ طائر معه زيتونين في مخلبيه يلقيهما هناك , و يحصل من ذلك غلة قالو : تبلغ سبعين ألف درهم !

Dr. HAYET OMRI UNE TUNISIENNE ELUE MEILLEUR INGÉNIEUR ARABE

Lors d’une cérémonie organisée, mardi 29 Mars à Bahrein, l’Union des Ingénieurs Arabes a discerné « le prix de la meilleure ingénieure arabe » pour l’année 2016 à l’ingénieure et docteur en chimie industrielle tunisienne , Dr. Hayet Omri.

Cette distinction est une reconnaissance des efforts que DR. Hayet Omri a déployés pour promouvoir la profession d’ingénieur et la place de la femme ingénieure arabe.
l’Ingénieure tunisienne et députée Dr. Hayet Omri été la seule tunisienne  a participer était  à cette  compétition qui a réuni les représentants 18 pays arabes à savoir la Tunisie, le Yemen, la Syrie, le Qatar, le Koweit, l’Arabie Saoudite, le Bahrein, l’Irak, la Palestine, le Liban, l’Egypte, le Maroc, l’Algérie, la Libye, le Soudan, le sultanat d’Oman, la Jordanie et les Emirats Arabes Unis.

Rappelons que Dr. Hayet Omri, est aussi présidente d’honneur de la fédération française des inventeurs. Elle avait obtenu plusieurs prix internationaux.

LA -C.T.F.C.I. UN DYNAMO POUR LE PARTENARIAT MIXTE

Fondateurs
La CTFCI a vue le jour grâce au rôle de premier ordre joué par de grandes personnalités qui ont œuvré sans relâche pour faciliter sa création appuyé son fonctionnement. A ce titre, trois personnes, figurent au premier rang, il s’agit respectivement du feu Robert Palomba, Président du Groupe Frigorifique et Brasserie (aujourd’hui SFBT), de Mr. Jacques Belanger du groupe « Linéaire », spécialisé dans les services de l’hôtellerie et de M. Hachemi Habib Kooli, du groupe CETTI (textile).
Qui est M. Hachmi Habib Kooli premier secrétaire général adjoint de la CTFCTI ?
Né en 1937 à Ksar Hellal
1956 étudiant a l’Ecole Nationale d’Art et de l’Industrie Textile (l’ENSAIT) à Roubaix
1963 – 1964 : Directeur de deux unités publique de textile a Ksar Hellal et Bir Kassaa
1974 : Directeur à CETTI et SOFITEX
1974 : Secrétaire Général Adjoint de CTFCTI
1975-1995 : Membre du Bureau exécutif de l’UTICA et de la FENATEX.

La Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie (CTFCI) est l’une des plus anciennes Chambres mixtes en Tunisie. Créée le 18 septembre 1974, par des hommes d’affaires tunisiens et français, la CTFCI, association de droit tunisien à but non lucratif, est depuis plus de 40 ans au service des relations tuniso-françaises.
RÔLE ET MISSIONS
Regroupant plus de 1.500 adhérents tunisiens et français, la CTFCI s’adresse à toutes les entreprises tunisiennes et françaises ou mixtes, notamment les PME/PMI qui souhaitent exporter, importer, diversifier leurs marchés, rechercher des partenaires ou des représentants, investir et s’implanter en Tunisie et en France. Elle est aussi l’interlocuteur des opérateurs économiques à la recherche d’informations, d’ assistance ou de conseils en Tunisie ou en France.
PRINCIPALES ACTIVITÉS
• Animation & information
• Echange & promotion
• Assistance
RELATIONS AVEC LE MILIEU INSTITUTIONNEL
En France, la CTFCI est adhérente à l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’Etranger (UCCIFE) depuis 1991, membre de son Comité Directeur depuis 1995, et de son Bureau Exécutif depuis 1998.
Elle est aussi adhérente et membre du Bureau du CIAN (Conseil Français des Investisseurs en Afrique) depuis 1995, membre du Conseil d’Administration de la CCFA (Chambre de Commerce Franco- Arabe) et du Conseil d’Administration de FUTURALLIA. Elle collabore avec les organismes nationaux et privés en France particulièrement l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce & d’Industrie (ACFCI) et le réseau CCI & CRCI, le réseau Entreprise et Développement, le MEDEF…

site officiel CTFCI + Synergie

QUI EST BECHIR SSALEM BELKHIRIA ?

Couv-Hamda-Belkhiria-(vec)(1)Feu Béchir Salem BELKHIRIA est né à Jemmal le 4 Mars 1930 et décédé le 26 novembre 1985. Il a effectué ses études primaires à Jemmal en Tunisie, ses études secondaires, au collège Sadiki à Tunis, ou il obtint son baccalauréat Mathématiques et Philosophie. Puis il continua ses études universitaires en France ou il a vécu six ans couronnés à Paris, en 1958, par un Diplôme de l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales.
Enfin, il séjourna aux Etats-Unis pendant deux ans et obtint un diplôme du Graduate School of Business Administration à New York. Feu Béchir Salem BELKHIRIA maitrisait des langues vivantes à savoir l’Arabe, le Français, l’Anglais, et l’Espagnol.
Il publia trois livres :
En espagnol: Lucas estudiantiles in América del Sud (1957).
• En français: Recueil des droits et taxes(1972).
• En arabe : 2éme Industrie(1979).
Il obtint trois importantes distinctions :
• Médaille française pour le meilleur étudiant en commerce extérieur, en 1957.
• Médaille de la fédération internationale de rugby, en 1976.
• Prix littéraire du ministère des affaires culturelles, 1977/1979.
Feu Hamda Belkhiria a dédié à la figure emblématique de Béchir Salem Belkhiria un livre Intitulé « Béchir Salem Belkhiria : le défi permanent », cet ouvrage bilingue constitue une référence complète pour le parcours riche et diversifié de celui qui était connu par ses initiales BSB. Introduit par un avant-propos d’Abdelwaheb Bouhdiba, président de l’Académie tunisienne Beit Al Hikma à l’époque, cet ouvrage comprend une somme de textes de Béchir Salem Belkhiria, ainsi que de nombreux témoignages et documents.
En outre, l’iconographie de l’ouvrage est des plus riches : elle permet de suivre les traces de BSB à diverses époques de sa vie. Ce livre donne toute la mesure de ce que furent la vie, les combats et les initiatives de l’une des figures de proue du monde économique et associatif tunisiens.

Les minimes de rugby de Jemmal Triomphent à Monaco

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Pour la deuxième année, consécutive, les minimes (moins de 12 ans) de l’avenir sportif de jemmal, de rugby ont réussi à remporter le tournoi International de Monaco, en s’imposant au match final contre l’équipe d’Abou Dhabi. Avant d’y parvenir Ils se  sont illustrés en battant successivement l’Afrique du Sud, l’Italie et la Russie.
Le Prince Albert et la Princesse Charlène de Monaco ont remis au capitaine de l’équipe, le trophée du« Tournoi Sainte-Dévote », tournoi international organisé par la Fédération Monégasque de Rugby.
La presse internationale- Nice matin, Sunday Independent et bien d’autres, a vivement salué cet exploit, combien précieux et honorable à l’image de la Tunisie.
A notre tour nous adressons un grand bravo à nos jeunes champions et à leur équipe dirigeante, leur staff technique et particulièrement à monsieur Lotfi Maktouf, président fondateur de l’association « Almadanya » qui a tout fait pour encourager l’équipe.

La Statue Bourguiba Retrouve bientôt sa place à Tunis

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La Promesse ténue du BCE 

A l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance, il est annoncé officiellement que le statut du leader Habib Bourguiba sera remis à sa place à l’avenue portant son nom, le plus grand à Tunis.

Fouillant dans le livre du Président Béji Caïd Essebsi , « Habib Bourguiba Le bon grain et l’ivraie » nous avons pu découvrir ce paragraphe qui témoigne que cette action n’était en fait qu’une promesse tenue comme en témoigne l’extrait ci- dessous :

« … Mais lorsque le temps fera son œuvre, que le bon grain se sera débarrassé de l’ivraie, et que  l’Histoire prendra le pas sur l’actualité, Habib Bourguiba sortira alors du purgatoire et la statue équestre du plus illustre de tunisiens reprendra sa place à Tunis, sur l’avenue Habib Bourguiba, face à la statue d’Abderrahmane Ibn Khaldoun,  le sociologue tunisien le plus illustre de tous les temps … »

Habib Bourguiba le bon grain de l’ivraie

bourguiba

Présentation

Béji Caïd Essebsi livre un témoignage personnel sur les cinquante ans qui ont fait la Tunisie moderne. Ministre de l’Intérieur, Ministre de la Défense Nationale, Ministre des Affaires étrangères, c’est avec autorité qu’il rend compte de la philosophie politique du Président Bourguiba. Ses jugements, tranchés ou nuancés, témoignent d’une grande culture politique et d’une indépendance d’esprit qui dont à la fois le véritable homme d’État et l’authentique militant. Ayant connu Habib Bourguiba longtemps avant d’être appelé à de hautes fonctions dans l’État, c’est un rapport de confiance, d’estime… et de franchise qui a constamment prévalu entre les deux hommes. Dans le gouvernement et dans l’opposition, il reste un acteur et un observateur lucide et ferme. Son analyse du Bourguibisme est une contribution essentielle pour l’intelligence de la stratégie qui a conduit, au delà de l’indépendance, à l’affirmation d’une Tunisie respectée, fidèle à ses idéaux et ouverte au monde. Son témoignage complète et corrige les récits qui commencent à couvrir cet épisode particulièrement sensible de la refondation de l’État, de la réforme de la société et de l’essor de la diplomatie tunisienne. Plus au fond, il pose les problèmes de la Tunisie d’aujourd’hui et de demain.

Béji Caïd Essebsi

Né à Sidi Bou Saïd en novembre 1926, a accompli ses études au Collège Sadiki et poursuivi des études de droit à la Sorbonne. Militant dès son jeune âge dans les rangs du Néo Destour, il a connu Habib Bourguiba à Paris. De retour à Tunisen juillet 1952, il a commencé une carrière d’avocat avant d’être appelé par Habib Bourguiba,

Premier Ministre, à rejoindre son cabinet en avril 1956.C’est le départ d’une carrière de plus de 35 ans dans les plus hautes fonctions de l’Etat