Fondation «Ali Chaieb» pour la Science, la Culture et l’information

Hommage à feu Mohamed Ezzeddine Mili

 La fondation «Ali Chaieb» pour la science, la culture et l’information vient d’honorer récemment, à Jammel, l’un de ses fils, feu Mohamed Ezzeddine Mili, l’un des fondateurs de l’Union internationale des télécommunications. Il a été élu président du conseil d’administration puis secrétaire général de l’Union en question, poste qu’il a occupé durant 16 ans. Son livre intitulé «Contribution au développement des télécommunications dans le monde» a été édité en 3 langues : l’anglais, le français et l’arabe.
Feu Ezzeddine Mili est en fait une personnalité nationale distinguée à renommée mondiale, et ce, pour ses services rendus au pays dans le domaine des télécommunications.
L’hommage rendu à cette éminente personnalité s’est traduit par l’organisation d’un concours par ladite fondation pour la meilleure recherche sur la personnalité du défunt et sur l’histoire des télécommunications en général, et ce, au profit des élèves des lycées  de Jammel, couronnée par l’octroi des prix aux lauréats des meilleures œuvres de recherche.
Notons que la fondation Ali Chaïeb pour la science, la culture et l’information a vu le jour en 2011. Son président, Ali Chaïeb, nous a indiqué que le principal objectif visé par la fondation est de promouvoir les activités de recherche dans les domaines  de la culture, de la science et de l’information, et ce, par l’organisation de séminaires, de congrès, de rencontres, de tables rondes…
La fondation compte organiser à Sousse, dans le futur proche, une table ronde animée  par les ex-ministres des Finances : Hassine Dimassi, Jalloul Ayed et Hakim B. Hammouda. Cette table ronde traitera des moyens et des possibilités d’assurer le déclic qui permettra au pays de sortir de la crise sociopolitique.

Auteur : Hichem Benzarti

Sousse: Inauguration de la statue équestre de Bourguiba

Une cérémonie d’inauguration solennelle où une formation militaire a rendu les honneurs lors de la levée du drapeau national

C’est dans une ambiance festive qu’a eu lieu hier, samedi 13 août 2016
(à l’occasion de la fête nationale de la Femme ) l’inauguration de la statue équestre du grand leader de la nation Habib Bourguiba —réinstallée dans la nuit du 27 juillet — et ce, en présence d’une foule nombreuse de citadins, de militants, des membres et des adhérents des associations de la société civile venus acclamer avec joie et ferveur cet heureux événement qui semble ne pas plaire à certains ingrats et non reconnaissants de l’œuvre grandiose du leader et père de la nation qui a dirigé la lutte nationale contre le colonialisme  à côté d’autres leaders, a risqué sa vie et a failli connaître la potence.
Le socle  de la  statue équestre a été recouvert de marbre. Des spots  lumineux ont été installés autour de la statue et le bas du socle a été garni d’un gazon parsemé de fleurs et de plantes d’ornement.  Sur la plaque commémorative est inscrit ce qui suit: «Le leader Habib Bourguiba ( 1903-2000), fondateur de la Tunisie moderne et libérateur de la femme. Cette statue équestre fut érigée en 1977 puis remise en place à l’initiative de la société civile  le 13 août 2016 à l’occasion du 60e anniversaire de la promulgation du Code du statut personnel».
Au début de la cérémonie, ont eu lieu la levée et le salut du drapeau national devant une formation militaire et au son de l’hymne national. A noter que l’inauguration a eu lieu en présence  de grandes personnalités politiques ayant côtoyé le leader de la nation et de nombreux invités, entre autres, Tahar Belkhouja, Mongi Koôli, Hassine Dimassi, Abdelmajid Karoui, Driss Guiga, Noureddine Fennich, Mohamed Sayah, Ahmed Kallala et Mustapha Filali…
La cérémonie d’inauguration a eu lieu aussi en présence des représentantes de l’Unft (section de Sousse), de certains  députés de l’ARP et  de nombreux militants et militantes venant de la région du Sahel, parmi eux Ali Chaieb, Moncef B. Chérifa, Mohamed Letaief, Laroussi Fetoui, Kamel Ghannouchi, Habib Tfifha, Slah B.Ahmed, Ridha Mlayah, Zohra Driss, Naceur Ammar, Rached Chelly, Mohsen Chaouech,  Hichem Driss, Jalel Tfifha, Othman Jenayah, Slim Kaabi, Ahmed Bouslama, Faten Ernez Zmanter, Amor Mezgar, Nabil Daouas, Hechmi Ouahchi, Néjib Attia…
Remarquons que parmi les bailleurs de fonds bénévoles qui ont financé le gros lot du montant total de la réinstallation et qui étaient présents à cette cérémonie —agrémentée par la belle prestation des majorettes de Sousse— il y a lieu de citer, entre autres, Mohamed Gloulou, Raouf Letaief, Belgacem Farhat, Tahar Salah…
Les participants à cette cérémonie ont visionné un documentaire projeté sur grand écran, et ce, sur la place jouxtant le site de la statue. Ce film relate les principales réalisations socio- économiques du leader Bourguiba et reprend quelques passages de ses discours historiques.
Contacté à la fin de cette cérémonie, Slah B. Ahmed, — conseiller municipal auprès de la délégation spéciale communale et membre de l’Association de protection de la ville de Sousse—, nous a indiqué que cette statue a été réinstallée dans la nuit du 27 juillet dans l’endroit initial ainsi que dans l’orientation d’origine lors de sa première  installation le 13 août 1977 et ce pour couper court à ceux qui prétendent que cette statue n’est pas dans la position adéquate.
Remarquons que quelques  travaux de finition du site de la statue se poursuivront incessamment afin que les générations qui n’ont pas connu le leader sachent que l’indépendance du pays et la liberté dont ils jouissent sont le fruit de combattants, de militants et de militantes de toute la République qui ont sacrifié leur vie pour la cause nationale.
Hichem Benzarti

Le temps des décisions – 2008-2013

Après sa participation à l’élection présidentielle de 2008, Hillary Rodham Clinton s’attendait à reprendre son siège de sénatrice de New York. À sa grande surprise, Barack Obama lui a demandé de devenir sa secrétaire d’État. Dans son livre, elle raconte les quatre années qui ont suivi, extraordinaires et historiques, les décisions qu’elle et ses collègues ont dû prendre, et nous explique en quoi cette expérience a façonné sa vision de l’avenir. Hillary Clinton et Barack Obama ont dû renouer des alliances rompues, mettre un terme à deux guerres et affronter une crise économique mondiale. Ils ont assisté à la montée en puissance de la Chine, aux menaces grandissantes de l’Iran et de la Corée du Nord et aux révolutions du Moyen-Orient. Ils ont été confrontés à quelques-uns des plus grands dilemmes de la politique étrangère américaine, en choisissant d’envoyer des Américains en Afghanistan, en Libye, ou encore de traquer Oussama Ben Laden. Au cours de son mandat, Hillary Clinton a visité 112 pays, parcouru plusieurs milliers de kilomètres et acquis un point de vue mondial sur les tendances majeures qui redéfinissent le paysage du XXIe siècle, des inégalités économiques au changement climatique en passant par les révolutions de l’énergie, des communications et de la santé. S’appuyant sur des échanges avec de nombreux leaders et experts, elle expose les défis que les États-Unis devront relever pour rester compétitifs et continuer de prospérer dans un monde interdépendant. Défendant passionnément les droits de l’homme, elle se bat pour une plus grande participation dans la société des femmes, des jeunes et des LGBT. Témoin attentif du changement social de ces dernières décennies, elle sait repérer les tendances profondes et décrire les progrès visibles chaque jour dans le monde. Elle propose ici aux lecteurs une véritable leçon de politique internationale dans un monde en mutation rapide qui ne peut pas se passer de l’Amérique.

Hillary Rodham Clinton a occupé la fonction de secrétaire d’État de 2009 à 2013, après presque quarante ans passés au service de l’État en tant qu’avocate, juriste, première dame et sénatrice. Elle est l’auteur de plusieurs livres à succès, dont Il faut tout un village pour élever un enfant (Denoël, 1996) et son autobiographie, Mon histoire (Fayard, 2003).

Notre dernier siècle ?

notre dernier siecleLe plus célèbre astrophysicien anglais évalue à 50 % les chances de survie de l’humanité à l’issue du xxie siècle.

Aussi grisantes soient-elles, les avancées scientifiques et technologiques sont aléatoires, créant chaque jour de nouveaux dangers : pollution galopante, virus inédits, cyberterrorisme, expériences hasardeuses? Toutes ces menaces sont, à l’heure actuelle, bien plus inquiétantes que celles d’un conflit nucléaire subies depuis la guerre froide. Quant à l’environnement, les traitements que nous lui infligeons auront des retombées autrement plus graves que celles des catastrophes naturelles (séismes, éruptions volcaniques, etc.).
Le progrès n’a jamais autant qu’aujourd’hui fragilisé le monde : comment concilier alors l’extension de nos libertés et la protection de l’avenir ?
Astrophysicien passionné de l’univers contemporain et grand humaniste, Martin Rees nous met en garde : non seulement l’humanité risque de s’autodétruire, mais elle pourrait même entraîner dans sa chute le cosmos tout entier? Dans ce livre à la fois profond et accessible, il nous expose en termes clairs ses doutes et ses inquiétudes : l’humanité survivra-t-elle à notre siècle ?

 

A PROPOS DE L’AUTEUR
Membre de la Royal Society et enseignant à Cambridge (King’s College), Martin Rees est également l’astronome officiel de la cour d’Angleterre et l’auteur de nombreux ouvrages.

LA FONDATION ALI CHAIEB SCI: Un concours en hommage à M. Mohamed Ezzeddine MILI

Le siège de la Municipalité de Jemmel  a accueilli, dernièrement, une fête pour récompenser les élèves des Lycées de Jemmel qui se sont distingués dans le concours sur l’histoire des télécommunications en Tunisie et dans le Monde.

Ce concours s’est déroulé il y a environ quatre semaines grâce à l’initiative de la Fondation Ali CHAIEB pour les Sciences, la Culture et l’Information.

Ont assisté à cette fête, M. Ali CHAIEB, l’homme d’affaires et le Président de la Fondation, M. Habib MILI, Président de la Municipalité de Jemmel, ainsi que des directeurs de collège et de lycée, des professeurs et autres cadres et citoyens de la Ville de Jemmel, en plus bien sûr, des élèves participants au concours accompagnés de leurs parents.

A cette occasion, des prix ont été discernés à quatorze Lauréats comprenant des certificats, des livres et des sommes d’argents.

Ce concours, d’après la déclaration de M. Ali CHAIEB, est une initiative pour encourager les jeunes à lire et pour améliorer leurs connaissances concernant les personnalités tunisiennes qui ont eu des réussites à l’échelle nationale et internationale, surtout lorsqu’elles sont Jemmeliennes de naissance.

Ceci explique pourquoi la Fondation a choisi M. Mohamed Ezzeddine MILI, fils de Jemmel, comme sujet principal de ce concours.

  1. MILI était le représentant de la Tunisie à l’Union Internationale des Télécommunications et en cette qualité, il a été élu Président du Conseil d’Administration puis Secrétaire Général de l’Union, poste qu’il a occupé durant seize ans. Son livre intitulé : « Contribution au développement des télécommunications dans le monde » édité en trois langues (anglais, français et arabe) a été adapté comme référence du concours.

  2. Ali CHAIEB souligne que M. MILI représente une personnalité nationale distinguée bénéficiant d’une renommée mondiale, grâce aux services qu’il a rendus pour son pays et le reste du monde ainsi que sa contribution dans le développement des télécommunications qui représentent, aujourd’hui, un secteur stratégique de premier plan.

Notons que de nombreux élèves et parents présents à cette manifestation, ont exprimé leur joie et leur appréciation pour cette initiative de la Fondation qui mérite d’être encouragée et renouvelée. Rappelons, enfin, que M. Ali CHAIEB a exercé la fonction de professeur au début de sa carrière et qu’il était, alors, passionné par les activités culturelles et créatives.

Pour promouvoir l’activité culturelle de la ville de Jemmel, l’Homme d’affaires qu’il est, parait encore sous influence de l’Homme de la classe.

D’après le journal « ESSABEH » du 22/07/2016, article de Mme Alia BEN NHILA, traduit par M. Rchid ABROUG

LE NUMERIQUE, UNE REELLE OPPORTUNITE POUR L’INCLUSION DES JEUNES DANS LES REGIONS

La révolution numérique est en train de transformer le monde, facilitant les flux d’informations et la montée en puissance des pays en développement qui sont en mesure de tirer profit de ces nouvelles opportunités. Cette révolution numérique pourrait transformer à son tour la Tunisie et contribuer à son développement national et au rattrapage régional si on s’en donne les moyens du point de vue infrastructure internet et compétences. Ainsi, dans un pays où le système éducatif est défaillant et où les compétences sont faibles ou peu adaptées la seule diffusion des technologies numériques a peu de chances de combler le fossé du savoir, et vice et versa. Pour engranger les dividendes du numérique, et pour qu’ils soient largement partagés entre toutes les franges de la société, la Tunisie doit améliorer son infrastructure internet haut débit et la rendre accessible sur tout le territoire, améliorer considérablement le climat des affaires, révolutionner l’éducation et la formation dès le plus jeune âge, et promouvoir la bonne gouvernance.

L’infrastructure Internet, condition nécessaire mais insuffisante…

Un rapport récent de la Banque mondiale indique qu’internet, les téléphones mobiles et d’autres technologies numériques ont connu une diffusion rapide à travers le monde en développement, mais toutefois, les dividendes escomptés du numérique, à savoir une croissance plus forte, la création de plus d’emplois ainsi que de meilleurs services publics, ne sont pas à la hauteur des attentes. De plus, 60 % de la population mondiale reste exclue d’une économie numérique en constante expansion.

Dans ce contexte, le gouvernement tunisien s’est fixé pour objectif d’équiper tous les foyers tunisiens d’un accès à internet. Ainsi, les 2,7 millions de familles tunisiennes seront connectées à internet haut débit d’ici 4 ans. Certains endroits seront connectés par la fibre, d’autres par des technologies différentes comme la 4G.

Toutefois, l’économie mondiale change rapidement et incorpore toujours plus de nouvelles technologies. L’informatique et le progrès des communications affectent notre façon d’apprendre et de travailler, ainsi que la nature des tâches que nous effectuons, à tel point que la valeur du travail qualifié, complexe et créatif, est critique. Ce qui explique que la croissance économique des pays, en général, et de la Tunisie, en particulier, dépend de plus en plus de la qualité du capital humain – compétences, apprentissages et talents créatifs, ainsi que de la diversité de ses régions et de la valorisation de leurs atouts respectifs.

Les régions, fers de lance potentiel de la Tunisie post-révolution, et appelées à jouer un rôle prédominant en vue de la décentralisation, ne peuvent pas adopter les mêmes solutions standards et en escompter les mêmes résultats, étant donné qu’elles différent les une des autres.

Les pays industrialisés, l’ont bien compris et sont progressivement passé d’un développement régional de type redistributif à un autre basé sur la compétitivité. Ces politiques innovantes font reposer la croissance sur les avantages comparatifs et atouts de la région et inscrivent l’innovation au cœur de son développement.

Les autorités régionales sont sensées identifier les possibilités de transformation. Toutefois, cette recherche de nouveaux atouts régionaux demande la participation du secteur privé et de la société civile pour être effective.

Ensemble nous devons nous mettre d’accord sur une vision par région et une feuille de route stratégique pour encourager l’innovation (en construisant sur les atouts connus et en soutenant les transformations socio-économiques) en impliquant une diversité d’acteurs publics et privés.

De Jemmal à Helsinki…

Jemmal, ville du Sahel tunisien, rattachée administrativement au gouvernorat de Monastir, est le chef lieu d’une délégation de plus de 55.000 habitants. Elle a connu son développement industriel avec la fabrication de briques, déjà à l’époque du protectorat, et demeure aujourd’hui un centre industriel important notamment pour l’industrie textile. L’industrie manufacturière y occupe la moitié de la population active. Une zone industrielle y est aménagée en 2005 sur 7,5 hectares où les cheminées des usines trônent au milieu des champs d’oliviers.

Pour Jemmal et sa région (ceci est valable pour d’autres régions aussi) une culture entrepreneuriale pourrait détenir la clé à plusieurs problèmes qui se sont accrus après la révolution, à savoir le ralentissement de la croissance économique, la montée du chômage des jeunes et la compétitivité de nos entreprises.

La tâche est certes complexe mais pas impossible. En 2008, il n’y avait pas de culture entrepreneuriale en Finlande et encore moins de relais pour les entrepreneurs. Puis, une initiative privée crée un groupe Facebook dédiée à l’entrepreneuriat au sein de l’université d’Aalto à Helsinki et, obtient en 2009, 500.000 euros pour créer Venture Garage (un bâtiment industriel de 700 mètres de long qui servira de pépinière pour lancer plusieurs initiatives privées). Leur première initiative sera d’emmener un groupe d’étudiants d’Aalto au MIT et à Stanford, pour baigner dans l’écosystème stimulant de l’innovation. Résultat, Venture Garage en profite pour tisser de précieux liens avec des investisseurs et des entrepreneurs américains, qui aideront activement les start-ups finlandaises, lors de leurs premiers pas.

La culture entrepreneuriale a depuis beaucoup évolué en Finlande, et l’initiative privée y est pour quelque chose. Aujourd’hui, la Finlande consolide ses acquis, et réforme en profondeur son système scolaire, en créant des modules de sensibilisation à l’entrepreneuriat dans l’enseignement primaire et secondaire, mais aussi des crèches.

En Tunisie nous devons complétement repenser le système éducatif, à partir des crèches jusqu’à l’enseignement supérieur ; on a besoin d’un genre différent d’enseignement qui ouvre les horizons, qui outille nos jeunes et les prépare à la vie active tout en leur donnant confiance en leur potentiel. Nous devons effectuer des changements en matière d’éducation qui sont nécessaires pour une industrie à haute valeur ajoutée et les nouvelles technologies, pour préparer nos jeunes à leur futur en leur transmettant des compétences utiles pour aujourd’hui et demain. Nous avons besoin d’un enseignement adapté au 21e siècle et du foisonnement d’initiatives privées.

Rôle de la société civile

Dans le cours terme, l’éducation (scolaire et universitaire) demeure le pivot de la formation du capital humain. Toutefois, il est nécessaire de la mettre à jour et de la compléter par les apprentissages et la formation continue (en attendant de réformer le système éducatif). Plusieurs ONGs ont lancé des initiatives intéressantes et réussies comme MDI avec le Gaming et bientôt Internet des Objets, Youth Decides avec les applications mobiles…

Dans le moyen/long terme, l’éducation doit être entièrement repensée (forme et contenu) afin de permettre aux générations à venir de relever les défis d’un monde digital. Il s’agit surtout d’apprendre à apprendre. Les TIC sont entrain de révolutionner l’éducation. 70% des métiers qu’exerceront les enfants qui entrent aujourd’hui à l’école n’existent pas encore.

Ainsi être scolarisé ne suffit plus et est même devenu dépassé et inhibant comme le souligne le philosophe allemand, Richard David Precht : «Le monde des grandes entreprises est souvent plus éclairé que nos écoles qui continuent à fonctionner, au fond, sur le modèle de la société industrielle, vieux de plus d’un siècle». L’école «archaïque» ne suscite plus la joie d’apprendre. Ce constat s’applique aussi pour les universités tunisiennes.

Pour décrocher un premier emploi, ou pour réussir une reconversion professionnelle, il faut des «soft skills», c’est à dire des compétences complémentaires. Pour Richard David Precht, les élèves et les étudiants devront impérativement développer des qualités relationnelles : «savoir naviguer dans la jungle du savoir, se relier à d’autres, monter une équipe, faire preuve de convivialité et de tempérance émotionnelle». Des qualités auxquelles l’école ne les prépare pas, alors que «l’intelligence connectée se développe ailleurs, notamment grâce aux jeux vidéo auxquels des millions de jeunes s’adonnent avec frénésie sans aucun cadre».

C’est à ce genre de questions que la société civile doit s’attaquer. Des questions telles que l’enseignement ludique, les structures d’accueil de la petite enfance et le rôle critique que jouent les premières années de l’enfance dans la formation d’adultes productifs et bien adaptés, l’éducation, la transition de l’université au milieu de travail et l’apprentissage tout au long de la vie. L’apprentissage de l’anglais et des langages de programmations informatiques… Le rôle du secteur privé et des industriels de la région est essentiel et leur soutien à la société civile pour lancer des initiatives innovantes et originales est vital.

En conclusion, les technologies numériques peuvent transformer nos économies, nos régions et nos institutions publiques, mais ces changements ne sont ni acquis ni automatiques. Nous devons continuer à connecter tout le monde et ne laisser personne sur la touche, parce que le coût des opportunités perdues est énorme. Ceci est avant tout la tache du gouvernement et du ministère compétent.

L’enseignement d’aptitudes techniques à un stade précoce et l’initiation des enfants à la technologie (et aux soft skills et langues étrangères) favorisent une meilleure maîtrise des TIC et donnent de meilleures chances aux jeunes pour une insertion professionnelle réussie et une vie décente.

De nouvelles méthodes d’enseignement basées sur les nouvelles technologies sont en train de révolutionner l’enseignement et l’apprentissage. L’exemple le plus connu est celui des MOOC (Massive Online Open Course), outil de l’enseignement à distance. Ces cours enregistrés et diffusés sur Internet sont partout sur le net, gratuits et libres d’accès. Pour le plus jeune âge, des jeux vidéos sont développés par des studios gaming de réputation mondiale comme le finlandais Rovio (concepteur de Angry Birds), qui sera bientôt à Tunis pour un workshop inédit qui verra la participation des enseignants des crèches et des écoles primaires et de la communauté du développement des jeux vidéo en Tunisie. Expérience qui pourrait se transformer en concept pilote dans certaines écoles et crèches tunisiennes et être ensuite généralisé sur tout le territoire.

Par Ghazi Ben Ahmed, Directeur de l’Initiative Méditerranéenne pour le Développement (www.mdiTunis.org)

NOUS AVONS TOUS DES CHOIX DIFFICILES, A FAIRE

Nous avons tous à faire des choix difficiles dans la vie. Certains en ont plus pue leur part. Nous devons décider comment équilibrer les exigences du travail et de la famille. Comment nous occuper d’un enfant malade, d’un parent âgé. Comment financer des études supérieures. Comment trouver un bon emploi, et que faire si nous le perdons. S’il faut nous marier-ou rester marié. Comment donner à nos enfants les chances dont ils rêvent et qu’ils méritent. La vie consiste à prendre ce genre de décision. Nos choix, et notre façon d’y faire face, déterminent qui nous devenons. Pour les gouvernants et les nations, ils peuvent faire la différence entre la guerre et la paix, la pauvreté et la prospérité.

 

extrait du livre d’Hillary Clinton « Le Temps des décisions »

 

محتوى المسابقة حول تاريخ الاتصالات

مؤسسة علي الشايب

للعلم والثقافة والاعلام

ali chaiebعلى المرشح الإجابة عن الأسئلة الواردة بالجزء الأول والجزء الثاني

الجزء الأول: (15 نقطة)

  1. ورد في كتاب السيد محمد عز الدين الميلي في فصله الأول (صفحة 25) التعريف الرسمي للاتصالات.

أذكر هذا التعريف الدقيق.

  1. اختراعات ثورية في عالم الاتصالات
اختراعات مخترعون سنوات الإختراع
التلغراف

الهاتف

الميكروفون

التلغراف اللاسلكي (TSF)

ماركوني Marconi

مورس S. Morse

بال G. Bell

هوغس D. Hugs

1843

1876

1877

1896

أربط كل اختراع بالمخترع المناسب وسنة الاختراع المناسبة وذلك بكتابة الأجوبة على ورقة التحرير.

  1. يؤكد السيد محمد عز الدين الميلي في كتابه على أهمية الاتصالات في تقدم البلدان والشعوب، وخلال اضطلاعه بمهمّة الأمانة العامّة للاتحاد الدولي للاتصالات زار 120 دولة أغلبها في طريق النمو وحديثة العهد بالاستقلال لإقناعها بضرورة الانخراط في الاتحاد الدولي للاتصالات لأن تنمية الاتصالات هو من شروط الخروج من التخلّف.

حرّر فقرة (حوالي صفحة) توضح فيها كيف أن العناية بالاتصالات تساهم في التنمية الشاملة وتقدم الشعوب.

الجزء الثاني: (15 نقطة)

كلّ سؤال يتضمن إجابة صحيحة أو أكثر من بين الاقتراحات الأربعة المقدّمة. حدّد الإجابات الصحيحة واكتب الأحرف المناسبة على ورقة التحرير.

  1. السيد محمد عز الدين الميلي:

أ. مولود بجمال سنة 1917

ب. درس بجامعة السربون (SORBONNES ) بفرنسا

ج. مهندس متخرج من المدرسة العليا POLYTECHNIQUE بفرنسا

 د. مهندس متخرج من المدرسة العليا للاتصالات بفرنسا

  1. خلال حياته المهنية شغل محمد عز الدين الميلي الوظائف التالية:

أ. أستاذ رياضيات بتونس

ب. مدير عام لديوان البريد التونسي

ج. كاتب دولة للاتحاد الدولي للاتصالات بجنيف (Genève)

  1. التلغراف:

أ. اختراع أمريكي

ب. ينقل كتابة وأصواتا

ج. تعمل بالكهرباء

د. يسمي TSF أو تلغراف لاسلكي عندما يشتغل بالموجات الالكترومغناطيسية

  1. التحاد الدولي للبرق (UTI) تكوّن:

أ. سنة 1865 ببادرة من امبراطور فرنسا

ب. سنة 1860 ببادرة من دولة سويسرا

ج. في باريس (Paris)

د. في جنيف (Genève)

  1. التلغراف في تونس:

أ. كان قرارا من باي تونس أحمد باي (1847)

ب. تم وضعه بعد الاستقلال

ج. تم وضعه واستغلاله من طرف تقنيين مبعوثين من فرنسا

د. تم وضعه واستغلاله في عهد الصادق باي (1861)

  1. أوّل خطّ تلغراف في تونس ربط بين:

أ. تونس – سوسة – صفاقس

ب. تونس – باردو – بنزرت

ج. حلق الواد – تونس – باردو

د. المرسى – تونس – باردو

  1. الإرسال الإذاعي (Radio diffusion) أو البث الراديوي:

أ. ولد في باريس (1921)

ب. تأسست شركة الإرسال الإذاعي BBC لاستغلاله في انقلترا سنة 1922

ج. ظهر تاريخيا قبل الاتصالات الراديوية (Radio communication)

د. يستعمل الموجات الإلكترومغناطيسية

  1. التلفزيون:

أ. اختراع أمريكي سنة 1927

ب. بدأ يعمل في بريطانيا سنة 1930

ج. التلفزيون بالألوان بدأ يعمل في فرنسا وألمانيا سنة 1937

د. الاتحاد الدولي للاتصالات يشرف على تنظيم البث التلفزيوني ويساهم في تحسين تقنياته

  1. الاتحاد الدولي للاتصالات:

أ. هو مؤسسة متخصصة تابعة لمنظمة الأمم المتحدة

ب. هو مؤسسة متخصصة تابعة لليونسكو (UNESCO)

ج. عوّض وحلّ مكان الاتحاد الدولي للبرق (مؤتمر مدريد 1932)

د. هويته وتركيبته تمّ إثباتها في مؤتمر أطلنتيك سيتي (Atlantic City) (1947)

  1. أوّل ربط هاتفي مباشر بين عاصمتين في افريقيا تمّ بين:

أ. تونس والرباط سنة 1958

ب. تونس والقاهرة سنة 1959

ج. تونس والجزائر سنة 1960

د. تونس وطرابلس سنة 1961

  1. اليوم العالمي للاتصالات يقع الاحتفال به سنويا:

أ. يوم 17 ماي

ب. يوم 17 جوان

ج. في نفس اليوم الذي تأسس فيه الاتحاد الدولي للاتصالات

د. تمّ الاحتفال به أوّل مرّة سنة 1968

  1. ساهم الاتحاد الدولي للاتصالات في وضع شبكات اتصالات خاصة:

أ. بدول القارة الافريقية

ب. بدول المغرب العربي

ج. بالدول العربية

د. بالدول الإسلامية

  1. الديوان التونسي للبريد والبرق والهاتف:

أ. تأسس قبل عهد الاستعمار الفرنسي (أو الحماية الفرنسية)

ب. تأسس خلال فترة الحماية الفرنسية

ج. تأسس إثر الاستقلال (1956)

د. توالى على رئاسته إطارات تونسية

  1. تونس والاتحاد الدولي للاتصالات:

أ. تونس عضو في الاتحاد منذ استقلالها

ب. تونس ترأست مرة مجلس إدارة الاتحاد الدولي

ج. ممثل تونس انتخب أمينا عاما للاتحاد طيلة 16 سنة

د. الأمانة العامة للاتحاد بقيت تونسية مدّة 10 سنوات

  1. مصطلح الاتصالات (Télécommunication) تمّ صياغته أوّل مرّة:

أ. سنة 1904 من طرف المهندس الفرنسي (Edouard Estonnié)

ب. سنة 1932 في مؤتمر مدريد للاتحاد الدولي

ج. سنة 1947 في مؤتمر أطلنتيك سيتي (Atlantic City)

د. سنة 1876 من طرف مخترع الهاتف

اليونسكو: المنظمة الدولية للتربية والثقافة والعلوم

 

Lettre de Bourguiba à Mendés France

Monsieur  Le Président et Cher Ami,

 

C’est avec un grand intérêt et un sentiment de soulagement que j’ai lu la déclaration que vous venez de signer, avec deux éminentes personnalités, pour lancer un appel courageux en faveur du recours à la raison et de la recherche de la paix entre Palestiniens et  Israéliens.

Mon intérêt est d’autant plus vif que je retrouve dans votre démarche l’esprit qui a animé mon initiative de 1965 quand j’avais suggéré le retour à la légalité internationale, comme étant la seule voie susceptible de concilier deux nationalismes, le palestinien et l’israélien, revendiquant une même terre.

Le fait que Monsieur Yasser Arafat, leader de la résistance palestinienne,  ait salué votre initiative comme une contribution appréciable dans la voie de la paix et que, peu de temps après cent mille israéliens soient descendus dans la rue pour réclamer la paix, me donnent à penser que l’épineuse question du Moyen-Orient a maintenant muri et qu’il est temps de dépasser les fanatiques et les fanatismes de tous bords pour établir la paix et la sécurité de tous les pays de la région.

J’estime que le moment est venu pour l’Europe, si elle entend réellement contribuer à la recherche d’une solution au conflit du Moyen-Orient, de se prononcer définitivement et sans ambigüité pour une reconnaissance du peuple palestinien et de son expression politique unique, l’Organisation pour la libération de la Palestine, dont les derniers événements ont bien montré la représentativité, la maturité et le sens élevé des responsabilités.

Monsieur Le Président,

La vieille amitié qui nous unit et qui m’a permis d’apprécier vos qualités de courage et de lucidité m’autorise aujourd’hui à faire appel è vous pour poursuivre vos efforts avec vos éminents cosignataire, qui ont leur poids non seulement auprès de la communauté juive mais aussi sur la scène internationale, afin de réparer une grande injustice et d’instaurer une paix stable et durable fondée nécessairement sur la cohabitation et le respect mutuel.

En vous renouvelant l’expression de mon admiration et de mon affection, je vous prie de croire, Monsieur Le Président et cher Ami, à ma haute considération.

 

HABIB BOURGUIBA

PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE TUNISIENNE

 

Le Stress : combien ça nous coûte?

Les nouvelles organisations doivent se libérer du stress, qui est une plaie du management actuel, mais aussi de la société tout entière. Aux Etats-Unis, le cout du stress était  évalué en 2000 à 200 milliards de dollars par an et générait la moitié des 500 millions de jours par an d’arrêt de travail.

En situation de stress, comme l’explique mon ami Jacques Fradin, notre cerveau limbique concentre notre attention sur notre vécu, sur nos expériences passées. On ne pense plus, à proprement parler, on paralyse la pensée au profit de la reproduction d’une réaction passée. Ceux qui ont passé des examens en étant très stressés savent que c’est généralement un facteur d’échec. Car le stress inhibe l’inventivité.

Le but du dirigeant, ce doit donc être de déstresser ses collaborateurs pour leur permettre de donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour ce faire, il doit notamment renoncer à noter, à punir et à exercer des pressions.

 

Extrait