البشير سالم بلخيرية، التحدي الدائم

« في حين كان الاهتمام الاقتصادي منحصرا، في الستينات، على البلدان الأوروبية، فقد تفطن البشير سالم بلخيرية إلى أهمية ما تشهده اسيا من نهضة اقتصادية قد تغير وجه العالم. فقام بتأسيس « جمعية تونس اسيا للتعاون الاقتصادي » لتقوم هذه الجمعية بزيارات عمل الى كل من اليابان و كوريا الجنوبية و استضافت العديد من رجال اعمال هذه المنطقة لتونس لتأسيس شراكة مع الباعثين التونسيين. و قد نظمت الجمعية سنة 1985 و لأول مرة في تونس ملتقى حول « حلقات الجودة » و هي منهجية ساعدت اليابانيين على إرساء مناخ عمل مجدي من خلال مساهمة كل الأطراف في أخذ القرار و تحسين ظروف الإنتاج و الإنتاجية و الجودة و التصرف. »

الدكتور حمدة بلخيرية، من كتاب « البشير سالم بلخيرية : التحدي الدائم »

Mes souvenirs avec Bourguiba

Ma première rencontre avec Bourguiba fut en septembre 1950 à l’occasion de sa première visite à El Jem. J’avais 16 ans, j’étais élève au collège Sadiki et je passais les vacances d’été dans ma ville natale.

C’était l’époque des premières négociations franco-tunisiennes, suite à la déclaration de Robert Schuman, ministre français des affaires étrangères, au sujet des perspectives de réformes politiques en Tunisie.

Mon oncle Chaabane, militant du Néo-Destour, me demanda ce jour-là de l’accompagner à la place de l’amphithéâtre, où une foule nombreuse attendait l’arrivée du Zaïm autour d’une grande scène, aménagée pour la circonstance, couverte de tapis et de drapeaux.

à suivre…

البشير سالم بلخيرية : التحدي الدائم

تونس للمعارض

من داخل المؤسسة الأم ب.س.ب، انطلقت تونس للمعارض بمقرها الكائن ببن عروس و تهدف إلى التعريف بالمنتجات التونسية في مختلف القطاعات لدى المستهلك التونسي و الأجنبي و ربط الصلة بين مختلف الأطراف المعنية بالإنتاج: (صناعيين – فلاحين – فنيين – مزودين…). و في هذا السياق كانت هذه المؤسسة مفتوحة لكثير من الحرفيين الصغار و خاصة الباعثين الشبان الذين مكنهم المرحوم من عرض إنتاجهم مجانا. و كان لزيارة رئيس الدولة آنذاك الحبيب بورقيبة إلى المؤسسة لتدشين المعرض الفلاحي الأول الأثر الإيجابي و الكبير في نفس المرحوم الذي شعر أن ما يقوم به في هذا المجال له الصدى و البعد الوطني. و هو توجه ناتج عن قناعة لديه تتجسد معانيها في شعار يردده و هو كما يلي

شجع سلعة بلادك تخلق خدمة لأولادك

تونس للمعارض تورينا قوة فكرنا و أيدينا

,الدكتور حمدة بلخيرية من كتاب : البشير سالم بلخيرية التحدي الدائم

Dr. Kamel MILI

Bonjour Si Ali. Je découvre avec beaucoup de plaisir votre site, et vous félicite pour le travail colossal que cela vous a demandé pour le créer et pour maintenir la cadence de vos activités dans des domaines multiples et variés. vous avez touché à presque tout: la science, l’économie, la culture, l’histoire de la Tunisie, et même le tennis club de Jemmel. J’ai beaucoup aimé les histoires de BOURGUIBA, que les jeunes, malheureusement, ne l’apprécient pas à sa juste valeur. J’ai un livre qui s’intitule  » articles de presse de Bourguiba » . je peux vous en livrer une copie.  J’ai par ailleurs deux suggestions et un commentaire. la première suggestion est que vous fassiez un enregistrement vidéo succint de dix minutes, où vous parlez de la date de création de la fondation, de ses buts, et de ses grands axes. la deuxième suggestion est que vous chargiez un jeune pour activer la page facebook de manière à sortir un statut au moins une fois par quinzaine. Pour le commentaire: Siwar Abbes et Farouk gagnent beaucoup à résumer les articles qu’ils commentent, car les gens, s’ils lisent, ils se lassent au bout de dix lignes.. Si Ali. je vous renouvelle mes félicitations et mes encouragements. Bien cordialement Kamel MILI

A méditer avec Si Ali Chaieb

A méditer avec Si Ali Chaieb

(pas de titre)

Peut être une image de ‎thé et ‎texte qui dit ’‎CULTURE MOL Fondation Ali Chaieb Pour les sciences, la culture, et l'information le plaisir de vous inviter présentation du livre de Monsieur TOUHAMI GARNAOUI l'occasion de la présentation de son nouveau livre À LA RECHERCHE D'IDENTITÉ (S) LINGUISTIQUE EN TUNISIE TOUHAMI GARNAOUI ALARECHERCHE D'IDENTITE LINGUISTIQUE D'IDENTIE)IQU S) كد Mardi 11 juillet 2023 17 heures 30 Hôtel HASDRUBAL THALASSA & Spa Port El Kantaoui‎’‎‎

Hotel Hasdrubal-Thalasso Kantaoui

24 février 2023

Présentation du livre: « Un personnage, un espace méditerranéen, une époque » de Touhami Garnaoui

Mon introduction:

« Mon introduction sera brève, pour permettre à chacun, j’espère, de profiter de cette occasion pour prendre la parole, et parler peut-être de son propre vécu.

La bienveillance de la Fondation Ali Chaieb, pour les sciences, la culture et la communication, organisatrice de cet évènement culturel, le travail fourni par si Ali Ben Amor pour assurer l’édition et la présentation de mon petit livre que certains d’entre vous ont pu avoir ou pourront l’avoir en hommage ou l’acheter, et la généreuse hospitalité, enfin, de l’hôtel Hasdrubal – Thalasso Kantaoui, en me permettant de vous présenter mon dernier petit livre, m’ont réservé un honneur et un plaisir bien précieux pour moi. Je tiens à les en remercier tous vivement. C’est une joie réelle de me trouver parmi vous.

Il existe une seconde version de ce petit livre en langue italienne. Y en aura-t-il, un jour prochain, une version en arabe aussi ? Je l’espère.

Mon parcours dans la vie n’a pas été sans tache, on s’en doute bien. Comme tous les hommes, je suis sujet à changements aussi bien dans mes opinions que dans mes penchants. Il arrive aussi de mentir, car le mensonge est le propre de l’homme. J’aimerai, cependant, savoir que le lecteur a retenu ou retiendra que j’ai essayé de laisser de moi une image d’un tunisien, d’un homme, comme d’autres figures qui ont eu beaucoup de chance et qui ont su aussi l’exploiter pour leur propre bien et le bien de notre communauté, qui retiennent que les idées de progrès ont une application et une applicabilité universelles, c’est-à- dire que la conduite de la vie personnelle exige la liberté individuelle des consciences, le respect des droits et devoirs individuels, le sens des responsabilités, l’amour fraternel et la solidarité qui doivent lier les citoyens, que la conduite des affaires du monde passe par la séparation entre les affaires de l’Etat et les affaires de Dieu, le respect des droits et devoirs de l’Etat, que de toutes les constitutions politiques, pour assurer le bonheur individuel et social, la meilleure est de loin celle qui reconnait et exige d’assurer en priorité absolue les besoins primordiaux de l’homme (le savoir, la santé, le logement salubre et confortable, la mobilité, la conservation, le respect et l’amélioration de l’environnement, le comportement éduqué et énergique de chacun, l’égalité, la justice, le travail rémunéré à sa juste valeur), et non pas une identité douteuse arabo-musulmane, imposée par les circonstances, dont le rayonnement s’est bien affaibli depuis des siècles, pendant que le reste du monde avance à pas accélérés.

Nous voici donc réunis pour nous interroger fraternellement sur un parcours qui est à la fois un mode de raisonner, un mixte, me dit-on, entre une approche analytique, du fait des études, et humanistique à la fois, uni, au sens large, à un fort esprit critique et, en même temps, à un certain degré de liberté irrévérencieuse.

Le parcours que j’ai tracé rapidement dans mon petit livre a surtout pour objet de conduire aussi bien l’auteur que le lecteur à s’interroger sur le sens de la vie. On nous donne la vie, un jour, quelque part, dans un certain milieu géographique et social, et on nous la reprend, souvent sans notre volonté non plus. On continue à vivre tant bien que mal, tant que nos besoins primordiaux tels que je les ai énoncés continuent à être assurés. Au contraire, le sens de la vie est une chose qu’on apprend, chemin faisant, autour de nous, ou chez les autres, quand on a des yeux des oreilles, des jambes, un visa et quelques moyens assez suffisants. Le meilleur sens de la vie, on voudra bien en convenir, s’obtient par une meilleure et plus profonde connaissance de notre environnement et des autres, et aussi par la nature et la qualité du chemin emprunté, un chemin qui ne peut être esquissé au départ que par un Maitre, ou indiqué par la déesse Fortune. C’est sur ce chemin de la connaissance que l’on rencontre le sens de la vie. Quand on peut s’y aventurer librement. La vie n’a que peu de sens sans la libre aventure de l’esprit. La liberté est la condition même de la connaissance et de la créativité. En définitive, c’est la quantité de création agréable et/ou utile pour le progrès de l’homme, l’amélioration de la société, et la sauvegarde de l’environnement. Certes, il est plus facile de donner un quelconque sens à la vie, quand il reste peu de temps à vivre, quand il reste peu d’espoir de voir germer ce qu’on plante, et en cueillir les fruits, on peut parler du sens de la vie vécue, avec ses déboires et ses fortunes, et aussi du sens de la vie à vivre encore, si courte soit-elle. Mais les jeunes vivent surtout d’espoir : quand on est au début du chemin, tout peut sembler à portée de la main. Permettons que cet espoir ne restera pas vain par l’amélioration des sources du savoir et des pratiques exemplaires.

Donner un sens à la vie est aussi un message de paix, dans une période, l’actuelle, où une crise s’ajoute chaque jour à une autre, approfondissant les inégalités entre les pays, les classes sociales, les individus. Sachant qu’il ne peut y avoir de paix dans un monde gouverné par des obscurantistes, des arrogants et des égoïstes, adorateurs du Dieu Argent.

Je vous remercie encore d’avoir bien voulu répondre à l’appel de la Fondation Ali Chaieb, et de m’avoir écouté dans une langue, le français, un trésor que le Protectorat nous a légué, au-delà de tous les forfaits qu’il a pu commettre, et que nous n’avons pas su mettre en valeur.

Je ne voudrais pas disposer davantage de votre temps. Je m’arrête donc ici, heureux de registrer vos éventuelles interventions et de pouvoir éventuellement répondre à vos interrogations. Encore une fois, merci. Chokran ! »

INVITATION

Jalloul Ayed : L’Apport de la Culture à l’Économie

Dr. Jalloul Ayed

La culture fait généralement référence aux arts et aux autres activités intellectuelles, telles que la littérature, la musique, l’architecture et la philosophie. Par définition, ces caractéristiques découlent de la créativité, de l’imagination et de l’inventivité. Plus une société donnée est dotée de ces réalisations culturelles de haut niveau, plus elle tend à avoir des valeurs esthétiques, un avancement intellectuel et des attributs civilisationnels robustes.

Mais, ce qui nous intéresse plus particulièrement, c’est que la culture est également considérée comme l’incarnation des croyances, valeurs, coutumes, comportements et artefacts partagés qui caractérisent une communauté ou une société. Une société innovante valorise et encourage l’innovation, la créativité et les nouvelles idées et fournit des ressources pour soutenir ces activités. Elle possède une culture qui valorise la créativité, un système éducatif qui incite la pensée critique et les compétences en matière de résolution de problèmes, la tolérance à la prise de risques, la volonté de mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir l’innovation, un environnement réglementaire favorable et encourage la collaboration et les partenariats.

Ibn Khaldoun a établi que les civilisations reposent sur trois piliers fondamentaux : la culture, l’éducation et la bonne gouvernance. Parmi ces trois piliers, il considère que la culture, c’est-à-dire l’incarnation des valeurs, des croyances, de la mentalité, des coutumes et des traditions d’une société, est un atout important pour développer les sociétés humaines. Pourtant, malgré la perspicacité d’Ibn Khaldoun quatre siècles auparavant, le rôle de la culture dans le développement économique et social n’a historiquement pas attiré l’attention qu’il mérite de la part des penseurs économiques et des décideurs politiques. Les fondateurs de l’économie moderne n’ont fait que de maigres tentatives pour évaluer le rôle de la culture dans le développement économique et social. Par exemple, dans sa « Théorie des sentiments moraux,” Adam Smith a étudié les facteurs éthiques, philosophiques et psychologiques qui sous-tendent le comportement humain sur ce que l’on pourrait appeler aujourd’hui les « valeurs culturelles.” De plus, John Stuart Mills soutient dans son essai « l’Utilité de la Religion » que les religions surnaturelles, telles que le christianisme, constituent une contrainte dans la poursuite du bien-être individuel et social. Au lieu de cela, il promeut le concept d’une religion de l’humanité entièrement naturaliste comme une alternative supérieure. Inversement, Max Weber a souligné le rôle des enseignements religieux dans le renforcement de l’éthique du travail de communautés religieuses spécifiques (à savoir les protestants).

En 1991, Daniel Etouga-Manguelle a audacieusement mis la culture au centre de la sagesse pour expliquer l’énorme écart de développement de l’Afrique par rapport à d’autres économies émergentes (comme l’Asie du Sud-Est). Dans cet ouvrage fondateur, « L’Afrique a-t-elle besoin d’un programme d’ajustement culturel ? », Etouga-Manguelle met en évidence les caractéristiques culturelles résistantes au progrès qui semblent être partagées par les pays africains malgré leur grande diversité et pose la question de savoir si l’Afrique aurait besoin d’un programme de réforme fondé sur la culture.

Néanmoins, malgré leur rareté, plusieurs études ont placé la culture au cœur de la réflexion sur le développement. Par exemple, dans “La Richesse et la Pauvreté des Nations”, l’historien de l’économie David Landes déclare que “si nous apprenons quelque chose de l’histoire du développement économique, c’est que la culture fait toute la différence.” Il corrobore, à cet égard, la thèse de Huntington défendue dans son ouvrage fondateur, « La Culture Compte : Comment les Valeurs Façonnent le Progrès Humain.” En outre, dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, le programme de développement international fait référence à la culture comme un facteur important de progrès social et de développement durable. La cible 11.4 appelle à renforcer les efforts pour protéger et sauvegarder le patrimoine culturel et naturel mondial. 

Cela dit, les caractéristiques culturelles d’une société donnée ne peuvent être transformées que sur de longues périodes. Les responsables politiques doivent donc s’atteler à réduire les traits culturels qui vont à l’encontre du progrès social grâce aux moyens juridiques et réglementaires à leur disposition. Par exemple, les pratiques de corruption, le clientélisme, le copinage, le chauvinisme, le régionalisme et la discrimination à l’égard des femmes sont des caractéristiques culturelles nuisibles classiques qui doivent être combattues par la sensibilisation, la persuasion et, éventuellement, la coercition.

Toutefois, la tâche sera plus ardue lorsqu’il s’agira d’affronter une culture anti-entrepreneuriale et résistante à l’innovation, surtout si elle est profondément ancrée dans la société et même dans les hautes sphères de l’état. Même s’il n’existe pas de panacée unique pour s’attaquer à ce phénomène, quelques stratégies peuvent être envisagées à cet égard. Il s’agit notamment de (i) montrer l’exemple, car le changement est toujours impulsé par le sommet en mettant en avant les bons comportements et les bonnes attitudes, (ii) promouvoir l’apprentissage continu et encourager les réalisations collectives, (iii) célébrer le succès de ceux qui sortent des sentiers battus, et (iv) veiller à ce que la transformation culturelle positive s’amorce dans l’ensemble des services de l’administration et du secteur public, compte tenu de l’effet d’entraînement considérable qu’elle exerce sur le reste de la société.

La contribution de la culture à la création d’une économie compétitive et d’une société dynamique, cohésive et inclusive est primordiale. Elle devrait donc occuper une place prépondérante dans le programme de développement des décideurs, d’autant plus à l’ère de la transformation numérique et de son impact sur la société. La culture, comme moteur de changement positif, joue un rôle essentiel pour préparer une communauté à adopter les nouvelles technologies. Ces dernières peuvent, à leur tour, promouvoir une culture d’ouverture, de partage, de transparence, d’excellence, de créativité, de cohésion sociale et de diffusion des connaissances. Les médias sociaux, par exemple, ont amélioré la créativité et la conscience sociale en renforçant les interactions entre les citoyens et en les aidant à partager un large éventail d’informations.

Comme nous l’avons déjà mentionné, l’amélioration de la culture dans un pays donné est une tâche ardue et persistante. Pourtant, elle doit être réussie pour favoriser l’émergence d’une société cohésive et tournée vers l’avenir. Une société qui œuvre au bien-être de tous les citoyens, qui lutte contre l’exclusion et la marginalisation, qui est ouverte aux autres cultures, qui s’adapte facilement aux innovations, qui promeut un sentiment commun d’appartenance, qui diffuse la confiance et qui offre à ses membres la possibilité d’une mobilité ascendante.

Le rapport de la Banque mondiale sur la Tunisie, intitulé « Révolution inachevée,” affirme à juste titre « qu’assurément, le choix auquel la Tunisie est confrontée n’est pas seulement une question de politique économique. Il s’agit, avant tout, d’une question de société. La Tunisie se trouve à un carrefour de valeurs, de normes et de croyances – elle doit débattre et choisir une vision de la société, qui déterminera ensuite en grande partie les politiques économiques des prochaines décennies.”

La culture est tout aussi primordiale dans la construction d’une économie de la connaissance. Dans une lettre adressée en 2006 au président de la Commission européenne, intitulée « La culture : le Cœur d’une Économie de la Connaissance,” le secrétaire général du Parlement européen de la Culture (PEC) écrit ce qui suit : « La contribution de la culture à la création d’une économie compétitive et d’une société cohésive peut être bien plus profonde qu’il n’y paraît à première vue. Les entreprises, l’éducation, le développement social ainsi que la société civique sont désormais de plus en plus conscients de l’importance de la culture comme stimulant.” Il affirme ensuite que « nous devons développer la capacité d’utiliser la culture comme un outil, une ressource et un cadre pour faire face à la complexité croissante de notre société tout en lui donnant plus de sens.”

Sans une culture qui soutient l’innovation, il peut être difficile pour les individus de proposer de nouvelles idées et pour ces idées de gagner du terrain. Cette culture doit imprégner les plus hauts échelons de l’autorité, car c’est le leadership qui ouvre la voie à la connaissance et à l’innovation. Une culture qui valorise l’innovation est également ouverte au changement et à l’adaptabilité, permettant à la société d’évoluer et de s’améliorer plutôt que de stagner et de languir. Enfin, une culture de l’innovation et de l’exploration doit également être imprégnée tout au long du processus éducatif, dès l’école maternelle.

Mr Touhami Garnaoui

Docteur en économie , trouvant pendant ses études à Paris , des difficultés pécuniaire, nous écrit ce qui suit ;

« Pour pouvoir payer mes études, n’ayant plus eu de bourse d’études qu’au début des années 1960, par punition des autorités tunisiennes d’avoir refusé de continuer ma préparation à Polytechnique au lycée Louis Le Grand, j’ai dû faire de menus travaux comme plongeur dans un Grand Hôtel, standardiste téléphoniste dans un bureau d’ingénieur, et même emballeur auprès du grand magasin la Samaritaine. »

D’après le livre : Une personnalité, Un contexte méditerranéen, Une époque.